Relaxation et respiration

RESSOURCEZ-VOUS !

— Allongez-vous sur le tapis ; écartez légèrement les jambes et laissez retomber les pieds sur le côté ; écartez légèrement les bras et tournez les paumes de mains vers le plafond. Fermez les yeux.
— Laissez aller votre corps, vos muscles, détendez les mains, le bout des doigts, le visage, le front, les lèvres, la mâchoire…

— Laissez aller votre souffle, qui se calme, qui devient léger…

— Prenez conscience de votre souffle. Sentez-le ; sentez l’air qui entre, sentez son odeur, sa fraîcheur… sentez l’air qui sort, sentez sa chaleur… Sentez le léger mouvement que cette circulation imprime à votre ventre, à votre poitrine.

— Concentrez-vous sur votre souffle et agissez pour une respiration ample et régulière…
* Elle prend naissance dans le ventre qui se soulève légèrement et lentement elle gonfle la poitrine… les côtes s’écartent, se soulèvent…

* Là, suspendez le souffle quelques instants, tant que vous êtes bien…
* Quand le besoin d’expirer se fait sentir, relâchez doucement et régulièrement le souffle… les côtes s’abaissent, se referment, le ventre se creuse… Essayez d’allonger l’expiration en serrant les muscles du ventre.
* Quand vous arrivez au bout de l’expiration, relâchez les muscles du ventre puis recommencez une nouvelle inspiration profonde.

— Vous allez faire ainsi plusieurs respirations amples et régulières.
Adaptez votre rythme et votre temps de suspension à vos possibilités : vous ne devez ressentir aucune gêne, ni vertige ou bourdonnement d’oreille. Votre inspiration ne doit pas être rapide, brutale, en réaction à un début de sensation d’asphyxie. Ne forcez pas, soyez juste attentif à ce souffle… qui va… et vient comme une grande vague bienfaisante…
— Sentez, visualisez le prânâ, cette énergie vitale qui entre en vous par ce souffle… qui se distribue pendant la suspension dans tout votre corps… dans vos tissus… jusque dans vos moindres cellules… et qui le purifie… le détend… le vivifie… le régénère… lui permet d’effacer toutes les fatigues, toutes les tensions, tous les soucis… qui vous quittent… Chaque expiration les emmène avec elle…
— Allez jusqu’au bout de l’expiration. Videz bien ; Serrez les muscles du ventre pour bien vider et chasser cet air vicié, chasser les soucis, les pensées négatives…
— De même, allez jusqu’au bout de votre inspiration, emplissez, emplissez, et toujours, pendant la suspension, visualisez le prânâ qui régénère, qui nettoie, puis videz, videz, chassez…
— Votre corps est tout à fait détendu maintenant, il s’imprime lourdement sur le tapis. Parfaitement immobile, juste caressé par cette vague bienfaisante, toujours d’une belle amplitude et d’une grance douceur. Vous êtes bien…
vous ne bougez plus… détendu de corps et d’esprit… juste cette vague… vous êtes bien… profondément bien…

— Tout doucement vous reprenez conscience de votre corps… revenez dans le physique… prenez une grande inspiration et poussez un profond soupir avec la bouche. Bougez les doigts, bougez les orteils… Baillez, baillez… soupirez… Portez les bras derrière vous et étirez-vous, bras tendus, jambes tendues, talons poussés et orteils ramenés vers vous… Maintenez l’étirement quelques instants et relâchez tout. Roulez de chaque côté du tapis. Baillez à nouveau… Ouvrez les yeux.

Cette relaxation assortie de ces respirations complètes peuvent aussi être pratiquées de manière très profitable à tout moment de la journée, même brièvement, en position assise, ou debout. A votre bureau ou votre travail pour évacuer une tension grandissante, au volant de votre voiture pour lutter contre l’irritation dans un embouteillage, chez vous pour pacifier une discussion orageuse, dans votre lit face à un début d’insomnie et au tourbillon du mental… Cela vous permettra toujours de vous recentrer et de garder ou retrouver votre calme.

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